Étymologie
"Abricotier" vient du catalan "abercoc", dérivé d'un mot arabe signifiant "précoce" en raison de la précocité de sa floraison. Les Romains l'avaient appelé Praecoquum malum, la "pomme précoce". 

Origine
L'abricot est originaire du nord-est de la Chine, près de la frontière avec la Russie, et non pas d'Arménie, comme le laisse entendre son nom scientifique : Prunus armeniaca L. Répertorié il y a 4 000 ans où il pousse abondamment autour de Pékin, l'Abricotier a été ramené d'abord d'Est en Ouest par les caravanes de la route de la soie. Les Romains le découvrent en Arménie et l'appellent d'abord Armeniacum malum, "pomme d'Arménie".

Sa présence n’est que très rarement précisée dans les anciens ouvrages, mais on pense que l’abricotier ne fut cultivé en France qu’au début du XVIe siècle. Les soldats ramenaient des noyaux des fruits qu’ils avaient ramassés pendant leurs opérations militaires et les plantaient dès leur arrivée chez eux. Il semblerait que ce soit grâce à Monsieur de La Quintinie, jardinier du Roi Louis XIV que l’on se soit lancé dans la culture de cet arbre qui avait les faveurs du Roi. Notons que le potager royal est un terrain d’expérimentation exceptionnel, notamment destiné à enrichir la table du Roi de produits toujours plus divers et inédits.

Il existe une trentaine de variétés d’abricots sur le marché. Elles se différencient principalement par la couleur - orange uniforme ou avec une surimpression rouge, appelée blush - et le goût plus ou moins sucrées ou acidulées.
Diversité de couleurs, de formes et de qualités gustatives… Certaines variétés sont spécifiques à un terroir : c’est le cas du Bergeron, de l’Orangé de Provence et du Royal du Roussillon.