Préparation : 30 minutes
Repos de la pâte : 90 minutes
Cuisson : quelques minutes

Le premier ministre Stephen Harper a invité le président des États-unis, Barack Obama, et d'autres représentants du gouvernement américain à un lunch de travail, jeudi le 19 février 2009, dans la suite du président du Sénat. Pour satisfaire votre curiosité, voici la composition du menu:

Thon du Pacifique, vinaigrette de chili et d'agrumes;
omble chevalier du Nunavut fumé à l'érable et au miso;
légumes légèrement marinés et relish de betteraves organiques.

Dans les verres - Vin de Stratus Wines, Ontario

Bison des Prairies fumé au bois de pommier;
légumes racines d'hiver et champignons locaux;
mousse de chou-fleur au romarin;
sauce à la genièvre et au vin rouge du Niagara.

Dans les verres - Vin de Quailsgate, Colombie Britannique

Yogourt Saugeen arrosé de sirop au citron et à la lavande;
compote de bleuets et de thé des bois;
tuiles au miel de sarrasin de l'Acadie et de sumac.

Dans les verres - Neige 2006 de La Face Cachée de la Pomme, Québec

Mais avant de retourner à Washington sur Air Force One, le président a voulu s’arrêter au Byward Market déguster une Beavertail « queue de castor », une pâtisserie emblématique de la capitale depuis 1980. Imaginez un cortège de 50 voitures s’arrêtant devant le Hooker's Beavertails hut sur George Street, dans le plus vieux quartier d’Ottawa aux rues étroites et achalandées. Sans façon, Barack Obama est entré dans la boutique comme un simple touriste, acheter une boîte de sucreries.

Mais qu’est-ce qu’une queue de castor, direz-vous? C’est une pâte faite de blé entier, étirée en forme de queue de castor, et frite dans l’huile de canola (colza). Servie chaude, elle s’accompagne de garnitures variées (cannelle et sucre, chocolat aux noisettes (Nutella), beurre d’érable, pomme cannelle…). Dans la fièvre électorale, le proprio avait lancé le « Obama tail » dès la nomination de Barack Obama à la présidence : une « queue de castor » saupoudrée de cannelle et de sucre, avec un grand « O » dessiné à la crème fouettée, légèrement rehaussée d’un filet de sauce au chocolat et d’érable.

Rien ne vaut le plaisir de déguster une vraie queue de castor mais, si vous ne pouvez vous déplacer sur la capitale, vous pouvez toujours essayer cette recette qui lui ressemble. La recette originale relève d'une marque déposée dont la composition est tenue secrète bien entendu.

1. Faire dissoudre 1 cuillerée de sucre et la levure dans 125 ml d’eau tiède. Laisser reposer jusqu’à ce que la texture devienne mousseuse.
2. Dans un grand bol, mélanger l’huile, l’eau tiède et le sucre ; ajouter la levure puis incorporer les deux farines mélangées graduellement. La quantité de farine suggérée dépend de la texture obtenue – la pâte doit être souple et ne plus coller aux doigts.
3. Placer la pâte dans un plat légèrement beurré ou huilé ; couvrir d'un papier ciré graissé ou beurrer légèrement le dessus de la pâte et déposer dessus un linge de cuisine humide. Laisser lever et reposer 90 minutes dans un endroit chaud, comme l'intérieur du four - il suffit d'allumer le four au minimum quelques minutes ; puis de l'éteindre.
4. Prendre une portion de pâte de la grosseur d’un œuf ; l’abaisser au rouleau et l’étirer pour former un ovale allongé – l’épaisseur devrait jouer autour de 6 mm; la couvrir d’un linge et recommencer l’opération avec le reste de la pâte.
5. Chauffer l'huile à 195°C / 385°F. Attention à bien respecter cette température que l'on peut mesurer à l'aide d'un thermomètre à bonbon. Vous pouvez garder l'huile un peu moins chaude (180°C / 350°F) si vous aimez les beignets un peu plus tendres et moelleuses.
6. Plonger chaque beignet dans l'huile chaude en faisant attention qu’ils ne se chevauchent pas. Les retirer dès qu’ils commencent à se colorer de chaque côté. Les déposer sur un papier absorbant et les garnir au goût.