Gâteau de Pourim
Il était une fois, en l’an 3392, une jeune et très belle reine, prénommée Esther. Voyant son peuple en grand danger, elle réussit à détourner le complot mis en oeuvre par le méchant conseiller du Roi de Babylone, Aman.
Depuis, il est de coutume, dans la religion juive, de fêter cette commémoration dans la joie et de préparer des gâteaux pour toute la famille. C’est Pourim, qui signifie “sort”.
Ma grand-mère réalisait des tonnes de pâtisseries pour l’occasion, aussi variées que bonnes. Une autre époque… Le “sort” veut que la transmission se soit faite par le coeur et que cette tradition se perpétue par amour.
De tous les pâtisseries tunisiennes, les Oreilles du Juge sont de loin mes préférées. Je revoie ma grand-mère les faire frire en les maintenant avec deux fourchettes : tout un art !
Sophie Gozlan
Étape par étape :
Mélanger les oeufs, l'eau, la levure et l'huile.
Incorporer peu à peu la farine jusqu'à obtenir une pâte souple.
Abaisser la pâte sur un plan fariné.
Couper des bandes très très fines d’environ 6 cm de large sur 20 cm de long.
Faire frire chaque bande de pâte en l'enroulant autour d’une fourchette au fur et à mesure que votre pâte frit et en vous aidant du deuxième outil pour l’enrouler sur elle-même.
Ce travail très technique terminé, il faut maintenant préparer le sirop :
Mélanger les ingrédients dans une petite casserole.
Faire bouillir pour obtenir un sirop épais puis le verser sur les "oreilles".
Collaboration spéciale de Sophie Gozlan. Si vous désirez d'autres merveilleuses recettes de cette Tunisienne émigrée à Paris qui retrace les classiques de sa grand-mère, allez du Côté Soleil.
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