Cuisine du Saguenay Lac St-Jean
Tout sur le bleuet > Le bleuet au Québec
Plus que jamais, on mange local.
La pandémie a vu naître un mot d’ordre collectif : encourageons les entreprises et les produits d’ici. Quoi de plus québécois qu’un bleuet sauvage ? La palme de la production revient (évidemment) au Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui consacre près de 30 000 hectares à leur production. On en trouve aussi beaucoup sur la Côte-Nord et en Abitibi-Témiscamingue, ainsi qu’en Gaspésie, dans le Bas-Saint-Laurent et dans les régions de Chaudière-Appalaches et de la Capitale Nationale.
Le Québec est le deuxième plus important producteur mondial de bleuets sauvages, avec près de 400 producteurs et ses bleuets sont exportés dans une trentaine de pays !
Il est si gros, si présent dans la mentalité des habitants du Lac St-Jean que ces derniers sont surnommés les "Bleuets" qu'on prononce "Beluet" ou encore les Bleus.
On raconte que les premiers colons français, explorant la région, on trouvé des myrtilles d'une taille si impressionnante, qu'ils les ont qualifiés de "bleuet", terme employé à l'époque pour désigner une grosse tache d'encre bleue.
Jadis, juste avant l'automne, des centaines de familles vivaient sous la tente pendant plus d'un mois dans les régions incultes des «grands brûlés» pour cueillir ces petits fruits afin de cueillir cette manne bleue qui donne lieu à de grandes réjouissances. Encore aujourd'hui, chaque année, la ville de Mistassini confectionne, lors de son festival, une tarte aux bleuets pouvant rassasier jusqu'à 100 personnes!
Pour obtenir une foule de renseignements sur les bleuets sauvages du Québec ou pour dénicher des adresses de sites de cueillette, consultez le site perlebleue.ca.
Tombez sous le charme de la petite baie bleue en empruntant la vélo route des bleuets sur Passeport Monde.
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