L'hysope s'utilise comme plante condimentaire. Ses feuilles, fraîches ou séchées, sont utilisées, finement hachées, pour aromatiser les plats. Sa saveur à la fois mentholée et un peu camphrée apporte une petite note piquante fort agréable en bouche. Elle accompagne très bien les farces, les grosses volailles, le gibier et toutes les viandes de deuxième catégorie. Au Moyen-Âge, on en ajoutait dans les pâtés et les viandes en sauce pour en faciliter la digestion. Ses fleurs, au goût plus délicat, relèvent agréablement le goût des salades et des légumes, le fromage blanc.

Bernard Ravet, chef de l’Hermitage en Suisse, l’utilise pour parfumer son bouillon de pochage pour la truite.

Essayez un peu d’hysope dans un fromage blanc pour votre tartine.
 

Au IVe siècle avant notre ère, le célèbre médecin grec Hippocrate recommandait déjà l’hysope dans le traitement des affections respiratoires, suivi au 1er siècle de notre ère par le médecin grec Dioscoride.

Au XVIIe siècle, en Angleterre, l'herboriste-apothicaire Nicholas Culpeper utilise l'infusion d'hysope additionnée de miel pour un faire un sirop expectorant pour la toux et pour soulager les états infectieux de l'appareil respiratoire.

De nos jours, ses propriétés respiratoires et expectorantes sont toujours reconnues. De plus, elle :

• Stimule la digestion (aromate),
• Aide à l'évacuation des gaz intestinaux (carminatif)
• Réduit la fièvre (Antipyrétique),
   

L'hysope entre dans la composition de certaines liqueurs, du pastis, de l'eau de mélisse, de l'absinthe suisse. C'est l'un des élèments essentiels de l'élixir de la Grande-Chartreuse, de la bénédictine.