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Historique

Petite histoire du citron

Étymologie
du latin citrus

Origine
Chine et les contreforts de l'Hymalaya

Pour conserver les nègres à bord des vaisseaux qui en font le commerce, il faut de l'exercise, des sonnettes aux pieds et aux poignets qui produisent un grand charivari fort agréable.
La propreté est essentielle. Le chirurgien du bord visitera les nègres chaque jour. Les voyages de la côte du Mozambique à l'Amérique sont plus longs et il faudra veiller à les gargariser avec du jus de citron.

Capitaine Joseph Brugevin, Bordelais
Capitaine du négrier La Licorne
Journal de bord 1787

Les périgrinations du citron qui ont commencé au début du Moyen-Âge sur les bateaux arabes et il fût introduit en Europe vers la fin du XIIe siècle. Le citron est rattaché intimement aux voyages au long cours et à l'esclavage et traverse l'Atlantique en 1493 sur le bateau de Christophe Colomb pour aboutir à Haïti. Pour que les passagers ne souffrent pas du terrible scorbut qui vous déchausse un homme en quelques semaines et l'envoie par-dessus bord si le mal a frappé trop loin de terre, il n'y avait qu'un remède: le citron.

Un écrivain de la Royale qui servait sous Louis XIV écrit dans son journal qu'il faut employer le citron entier en même temps qu'une bonne salade d'oignons crus pour éloigner ce fléau.

Cette théorie a été reprise par le docteur James Lindt, chirurgien de la Royal Navy au milieu du XVIIIe siècle. Cette recette a été expérimenté par Cook lors de son deuxième voyage et il était fier de n'avoir perdu qu'un seul homme au cours de son long périple.

Le citron est tellement reliée à la marine qu'on règlemente son utilisation dans une ordonnance anglaise sur tous les bateaux de guerre et de commerce. Les navires britanniques prirent le surnom de limejuicers, et les marins, celui de limeys.

Au Palais Précieux, dans le Paris du Roi Soleil, on prodiguait aux femmes, moyennant trois pistoles, tous les divertissements de l'esprit et, les soirs de bal et de comédie, les femmes avaient droit à une distribution de citrons doux et d'oranges du Portugal.

Dans le catalogue des plantes canadiennes établi par les Jésuites au temps de la Nouvelle-France, on raconte que le fruit de cette plante, que l'on appelle citronnier, dans le pays, est bon à manger; mais la racine est un poison violent dont les sauvages se servaient quelquefois quand ils ne pouvaient survivre à leur chagrin.

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