Rien n'est plus fort que le caféier vert lorsqu'on emprunte les sillons; il dégage un parfum entêtant, capiteux qui agit sur les sens. Certains ont des rameaux noueux et flexibles, comme ceux originaires d'Arabie, garnis de feuilles d'un vert foncé et luisant, de forme oblongue, pointue et ondulée portant chacune à son aisselle un bouquet de fleurs d'un blanc de neige.

L'ouest-Cameroun a fondé sa richesse sur la production agricole, notamment celle du café arabica particulièrement adapté aux hautes vallées de la province et regroupant Bandjoun, Bafoussam, Mamendjou, Bamougoum, Bayangam, Bangou et Baham.

L'Arabica est un produit de luxe très délicat à produire. Les petits planteurs produisent chacun 200 à 300 kg et, chaque soir, ils rapportent à la maison 50 kg de café cerise à traiter en famille.

Dans les coopératives, es plants de caféiers font l'objet de tous les soins incessants. C'est la noria incessante qui s'organise pour abreuver les plants.

De la pépinière à la replantation, le plant de caféir suit sa filière. C'est au planteur de jouer. Du café-cerise au grain de café, les opérations se multiplient:

jusqu'au jour où le planteur livre sa production à la coopérative pour la pesée qui marque, pour lui, un jour crucial