Le brie doit avoir une croûte duvetée bien blanche, parsemée de quelques pigments rougeâtres. Sa pâte doit être claire. Vérifiez qu’il ne coule pas, ce qui serait signe de mauvaise qualité, ou de mauvaise conservation. L’odeur, elle, doit être développée, sans être trop forte.

Refusez une croûte grisâtre ou trop rouge et irrégulière; refusez une pâte qui se décolle de la croûte; sentez et refusez tout soupçon d'ammoniaque

Le Brie se conserve très bien dans le bas de votre réfrigérateur, emballé à part.

Pour le déguster pleinement, pensez à la sortir 3/4 d'heure avant la dégustation!

À cause de son goût doux et de sa texture moelleuse, le brie peut être fondu dans un peu de crème pour napper des légumes ou une volaille;

Le brie adore les asperges - aussi servez votre crème d'asperges vertes en la garnissant d'une belle tranche de brie sur laquelle vous déposez une pointe d'asperge - c'est joli et délicieux

Il est aussi un ingrédient essentiel de nombreuses spécialités culinaires de la région de la Brie, notamment les galettes briardes, les bouchées à la reine au brie de Meaux...

Le brie de Meaux s’accommode agréablement d’un vin rouge (beaujolais, bourgogne, bordeaux, pinot noir d’Alsace… selon les goûts de chacun) ou même d’un Porto rouge.

Pour un accord d’exception, le champagne brut fait également des merveilles,  le crémant d’Alsace le cidre demi-sec

Mais la palme de l’originalité revient à l’accord entre brie de Meaux et bière : les blondes légères mettent en valeur les fromages les plus doux, tandis que les bières ambrées, aux notes de terroir bien marquées, révèlent toute la force des bries les plus affinés.

Pour apprécier au mieux la texture crémeuse du brie de Meaux, le pain de campagne reste incontournable.

Plus audacieux, l’accord avec un pain aux raisins ou aux figues séduit grâce à ses notes douces et sucrées qui renforcent le moelleux et la rondeur de la pâte..

À éviter dans tous les cas avec le brie de Meaux : le pain complet, dont la saveur trop puissante écrase les notes de beurre du fromage ; le pain de seigle, qui donne un goût légèrement amer et métallique aux pâtes molles à croûte fleurie ; le pain viennois, trop mou pour contraster de façon harmonieuse avec le brie.