En Israël, on retrouve principalement deux cuisines, la cuisine juive d'Europe centrale et la cuisine juive orientale.

• La cuisine juive d’Europe centrale est surtout d'inspirations roumaine, hongroise et polonaise avec les schnitzel, la célèbre carpe farcie (gefiltefisch) et les boulettes de viande à toute les sauces.
• La cuisine juive orientale rappelle celle du Liban et de la Jordanie. Beaucoup de piments, poivrons, salades et certaines spécialités fort connues telles que...
  • La pita : petite galette de pain, très plate et ronde  
  • Le houmous : pâte de pois chiches mélangée à l’huile d’olive et à des herbes. Délicieux avec la pita. A goûter obligatoirement.   
  • La téhina : pâte à base de graines de sésame rappelant étrangement la noisette.  
  • Les falafels : petites boulettes de farine de pois chiches, aillées et persillées, frites à l’huile, enveloppées dans une pita. Vendues dans les rues. L’idéal pour les petits budgets. Saviez-vous que chaque année, on décerne le prix du meilleur falafel en Israël. Le gagnant remporte le titre très prisé de « roi du falafel ».   
  • Les viandes grillées : kebab et compagnie, toujours égales à elles-mêmes.

Quant aux poissons, que diriez-vous d'un Saint-Pierre fraîchement pêché dans la Mer de Galilée?

Quant aux pâtisseries, il faut se tourner vers la Grèce. Votre séjour en Israël ne serait pas complet sans goûter aux merveilleux gâteaux au fromage.

Question fruits (oranges, pamplemousses, voire fraises), les Israéliens sont des experts pour décupler la production fruitière et pour créer de nouveaux fruits (pomelo, kaki…).

Celui qui a écrit dans la Bible : « Tu ne mangeras pas l’agneau avec le lait de sa mère » ne savait pas les répercussions gigantesques que cela aurait sur la cuisine juive. La cuisine casher interdit tout mélange du lait (donc du beurre) avec la viande (pour cette dernière, abattage rituel obligatoire). Dans les vrais restaurants casher, les plats sont préparés dans deux pièces différentes, une pour les repas lactés (halavi), l’autre pour les repas carnés (bassari). Plats différents, vaisselle différente ; et des produits de remplacement pour le lait et le beurre dans les plats de viande et de poulet.

Selon les lois rituelles juives, certains aliments comme la viande de porc ou les crustacés sont interdits à la consommation.

Chose sympathique en Israël, les juifs qui habitent le pays viennent du monde entier. Ils ont donc rapporté avec eux leurs coutumes, leurs habitudes, mais aussi leurs recettes. Israël est, avec les Etats-Unis et Hong-Kong, l’un des rares pays où l’on peut goûter à la cuisine du monde entier.

Pour soutenir Israël, la famille Rothschild a offert des plants de vigne venant de ses grands crus de bordeaux. Un excellent vin typiquement israélien est né, qui ne ressemble guère au bordeaux, mais qui vaut vraiment le coup. De plus, grâce à un éminent connaisseur qui nous a tuyautés, nous sommes en mesure de vous recommander les meilleurs crus israéliens :

• Vins rouges : le ben ami 19677 (sa meilleure année), la petite sirah, le montfort.
• Vins blancs : le cabernet, le misrahi, le sémillion.
• Il existe aussi de nouveaux vins assez chers et de qualité supérieure (du Golan). Ce sont le gamla (rouge et blanc) et le yarden (rouge ou blanc, particulièrement le merlot-rouge au chardonnay-blanc).

Enfin, le café se sert à la turque (turki), c'est-à-dire ordinaire, ou nes (Nescafé). Dans ls cafés tenus par des juifs européens, on trouve aussi le cappuccino comme en Italie. Commandez alors un expresso katsar (court), kaboul (long), ou afouch (au lait).