Ici, le mot ‘mandza” désigne tous les plats mijotés que ce soit à la poêle ou en cocotte. Il est de fait que lorsque les Bulgares partent à l'extérieur pour un certain temps, la première chose qu'ils demandent c'est un ragoût, un plat en sauce.

Dans cet esprit, Jahnia, un ragoût de pommes de terre parfois additionné de viande fait partie des incontournables de la cuisine maison.

Le déjeuner et le dîner commencent toujours par une salade, qu'on soit à la maison ou à l'extérieur. Sa composition suit les saisons : salade verte au printemps, Shopska en été, choucroute ou autres légumes marinés en hiver.

Shopska est la salade la plus populaire pour commencer un repas, composée de tomates, de concombres, d'oignons ou d'échalotes, de poivrons crus ou rôtis, de persil, le tout chapeauté d'une montagne de sirene (fromage) râpé. On la sert souvent avec un petit verre de raika, un brandy maison.

Anecdote : les femmes bulgares n'hésitent pas à laver les feuilles de laitue au rakia.

Les desserts sont souvent simples mais agrémentés de miel et de noix comme le potiron cuit au four qu'on déguste en hiver, le yaourt et les crêpes.

Héritage ottoman, on adore les lukums et les baklavas.

Le sirene, un fromage blanc de type féta. On le retrouve partout saupoudré de paprika en entrée, comme composante dans les poivrons farcis, les banitsas (feuilletés), le mishmash (oeufs brouillés, tomates et poivrons), sur les crêpes, mélangé avec du yaourt et des noix (katuk), cuit au four avec du miel et des noix, voire même sur des frites et de la pastèque.

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