Dans le quartier de la place des Terreaux, sur la presqu'île entre Rhône et Saône, une table dans la grande tradition lyonnaise signée Jean-Paul Lacombe qui fleure bon le terroir et l'inspiration.

Un restaurant
Né dans la tradition du bouchon lyonnais en 1949, Léon de Lyon s'est haussé au rang des meilleurs tables de France avec deux étoiles au Guide Michelin. Dans l'intimité des salons, coins et recoins décorés de boiseries, sièges en cuir et vitraux, l'atmosphère est conviviale et chaleureuse. Dans la foulée des origines, les serveurs portent le tablier des bouchons Iyonnais légèrement modifié puisqu'on a troqué le lin bleu contre du cuir marron. Et si vous êtes observateur, vous remarquerez une très belle collection de tableaux, bronzes, cuivres, porte-menus et salières sur le thème du cuisinier, l'autre facette de Jean-Paul LACOMBE, le collectionneur.
Un repas de qualité ne se concevant pas sans un bon vin, la cave referme plus de 40 000 bouteilles, vins régionaux et grands crus.

Jean-Paul Lacombe a deux passions
Lyon, les traditions de son terroir
et l'invention, la recherche de saveurs et goûts inédits, renouvelés au rythme des saisons et du marché.
...J'aime Lyon, j'aime sa région et ses produits; ma cuisine est donc fortement inspirée par ce terroir: c'est une cuisine bourgeoise, une cuisine qui sent bon!

Un chef vu par Bernard Pivot
Pas facile, nom d'un pâté en croûte, de se cuisiner une personnalité quand on est le fils de Paul (Lacombe), le filleul gourmand d'un autre Paul (Bocuse), l'héritier de Léon (de Lyon) et le conservateur en chef de la cuisine (encore de Lyon).

Après vingt années à maintenir les traditions, à conforter les héritages, à garder le goût et le sens des choses, Jean-Paul Lacombe en vient à la deuxième étape de sa vie de restaurateur: être totalement lui-même. Ce qui ne signifie ni rompre ni renier, mais rénover, se ressourcer et se renouveler (la théorie des cinq "R").

Pas commode, nom d'un pied de porc ! Car Jean-Paul Lacombe va continuer, sur ses murs et dans l'assiette, d'affirmer sa filiation lyonnaise, tout en s'ouvrant à d'autres espaces, à d'autres saveurs. Oh, il ne sera jamais l'homme des excentricités gastronomiques, c'est certain ! Mais, à mi-vie, il se lance le défi de bouger tout en restant fidèle, de moderniser tout en maintenant la tradition.

Pas simple, nom d'une cervelle de canut ! Eh bien, justement, le canut Lacombe, il a décidé de se creuser encore un peu plus la cervelle...